PRIX MEDITERRANEE

En 1996 la Fondazione Mediterraneo a créé le Prix Méditerranée (avec ses nombreuses catégories) qui est assigné annuellement à des personnalités du monde politique, culturel et artistique qui ont contribué, avec leurs actions, à réduire les tensions et à entamer un processus de valorisation des différences culturelles et des valeurs partagées dans la zone de la Grande Méditerranée.

Aujourd’hui ce Prix est considéré l’une des plus prestigieuses reconnaissances au niveau mondial.

Différents évènements sont associés au Prix Méditerranée : le "Concert Euro-Méditerranéen pour le Dialogue entre les Cultures" et le "Concert de l'Epiphanie" (organisé par le Centre Franciscain de culture “Oltre il Chiostro” et par la “Fondazione Mediterraneo, il est transmis sur Rai Uno et Rai International dans tout le monde le 6 janvier au matin).

 

 

PRIX MEDITERRANEE DIPLOMATIE
PAOLO PUCCI DI BENISICHI
Ambassadeur d’Italie en Espagne, ITALIE

Ambassadeur d’Italie en Espagne. En renouant l’histoire commune, si strictement imbriquée, de deux cultures et deux peuples, l’ambassadeur Paolo Pucci di Benisichi a donné à son œuvre soignée et dévouée, en ce moment où l’Espagne et l’Italie vont se succéder à la Présidence de l’Union Européenne, une profondeur et une incidence en mesure de renforcer les points de vue partagés et l’œuvre commune, contribuant ainsi à fonder sur des racines culturelles solides le Processus de Barcelone pour le partenariat euro-méditerranéen.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PREMIO INTERNAZIONALE LABORATORIO MEDITERRANEO
MY ZIVJOM NA KRAJU
Miglior cortometraggio del regista bielorusso Viktor Asliuk

Perché, girato in modo superbo, ritrae la vita rude dei contadini bielorussi in paesaggi magnifici. Un sobrio commento fuori campo a ritratti di donne e uomini che mostrano le loro dure condizioni di vita. Riprese splendide, luci e inquadrature molto belle come un dipinto classico dal sapore tragico.

La Cérémonie d'Attribution
Trieste, 23 gennaio 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE POUR LA PAIX
père ELIAS CHACOUR
Chrétien, arabe et citoyen d'ISRAEL

Prêtre à Ibillin, un petit village de la Palestine, chrétien, arabe et citoyen d’Israël, est l’un des rares témoins vivants d’une coexistence qui est aujourd’hui presque impossible au Moyen Orient. C’est un homme qui, malgré l’amertume que pourrait susciter en lui l’histoire de son Peuple, lutte vaillamment et quotidiennement pour la réconciliation de ces deux « frères de sang », les Israéliens et les Palestiniens. Parmi ses défis, il y a celui de construire la paix sans se rendre jamais devant ceux qui la détruisent continuellement. Son oeuvre est commencée par une école, qu’il a fondée à Ibillin, où 4500 enfants et étudiants palestiniens, musulmans ou chrétiens et juifs-israéliens apprennent ensemble. C’est sur ces bancs que la mission de Père Elias Chacour prend forme : construire un terrain de paix où les enfants de Dieu, frères qui aujourd’hui se dévorent réciproquement pourront vivre ensemble et en paix. C’est un message d’amour et une plaidoirie passionnée en faveur de la paix que Chacour adresse à ses frères palestiniens et israéliens, non pas pour les convertir à sa religion, mais pour leur montrer qu’il y a une possibilité concrète et tangible de partage dans la paix et dans la vie. Père Chacour est un « autre homme de Galilée » qui parle du profond de sa souffrance et de son expérience et sagesse.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 14 Mars 2003

 

PRIX MEDITERRANEE ART ET CREATIVITE'
CARLA GUIDO
Actrice, ITALIE

Par son interprétation véhémente et purificatrice, elle a rendu absolu le drame de l’univers de la femme subalterne et victime de la violence d’une histoire écrite par le sang. Son interprétation scénique du Kyrie de Ugo Chiti est un message de pitié et de douleur, un cri à plusieurs voix contre tout holocauste, une « voix » méditerranéenne aussi bien par les suggestions scéniques que par les anciennes traditions ethniques - anthropologiques (les lamentations des Pleureuses) qui revivent à travers des sujets actuels et sont re-interprétées par l’élan pacifiste et humanitaire qui se révolte aujourd’hui contre toute forme de violence.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 14 Mars 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE INFORMATION
MEDITERRANEO
Programme de television TG3-RAI, ITALIA

Le dialogue entre les peuples de la Méditerranée a besoin de beaucoup d’instruments. L’information est certainement le plus important. Ce prix à l’hebdomadaire de la Rai « Mediterraneo », produit par la rédaction homonyme de Palerme, manifeste la reconnaissance à une équipe de journalistes qui depuis plus de dix ans interprètent ce besoin, oeuvrant pour le dialogue et la communication euro-méditerranéenne et qui ont, déjà en 1994, donné voix à l’appel à la Paix dans l’ex Yougoslavie lancé par la Fondazione Laboratorio Mediterraneo. Aujourd’hui, c’est le seul hebdomadaire de la télévision, non seulement italien, à mettre ensemble, économiquement et d’une façon créative, les trois grandes télévisions occidentales du Bassin : Rai, France 3 et, depuis février dernier, Rtve espagnole. Il est diffusé en 11 Pays du Bassin et en Amérique Latine. Depuis presque deux ans, sa Rédaction réalise des news et reportages pour Rai Med, la seule chaîne satellitaire en italien et en arabe qui est vue en Europe, Afrique du Nord et Moyen Orient. Giancarlo Licata est le responsable des deux initiatives nées et développées au sein de la Structure Journalistique Régionale qui, plus que d’autres réalités d’information nationale, a été à même d’interpréter la nécessité du dialogue entre les peuples et entre les rédactions des journaux.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 14 Mars 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE "DAUPHIN D'ARGENT"
RAFFAELE LA CAPRIA
Ecrivain, ITALIE

Raffaele La Capria a emprunté, dans les années Cinquante d’un siècle caractérisé par peu de raison et beaucoup de férocité, un long parcours dans le monde du roman en trois étapes de dix ans. Et dans les années Soixante-dix, ce parcours a atteint sa fin mais pas son but. Un but suggéré aussi par ses fleurs en papier qui s’ouvrent aux yeux du lecteur comme les fleurs japonaises en papier s’ouvrent à l’eau. Au triptyque des romans correspond un triptyque idéal d’essais et de réflexions qui éclairent les personnages, l’auteur, une génération toute entière et la ville mythique où la luminosité méditerranéenne fut éteinte par une autre tragédie. L’œuvre de La Capria, une longue méditation sur l’occasion manquée par l’individu et par l’histoire, est un emblème de la Méditerranée qui, d’une défaillance à l’autre, bâtit tragiquement son présent. Et c’est à lui, conscience méditerranéenne et écrivain méditerranéen, qu’on décerne le Prix Delfino d’Argento 2003.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 28 Mai 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE "DAUPHIN D'ARGENT"
alla memoria di FEDERICO BUGNO
Giornalista e scrittore, ITALIA

Federico Bugno è stato un giornalista dalla testa ai piedi: un inviato estero come si deve. Ha scritto per “Il Sole 24 ore”, “Il Mondo”, il “Corriere della Sera”, “Tempo illustrato” e, infine, è stato invitato speciale de “L’Espresso”: il “suo giornale”. Ha prodotto pagine del miglior giornalismo di reportage, di fattura asciutta e vera, comprendendo che, per non essere affogati dalla globalizzazione, occorreva “democratizzarla” prima che essa stessa snaturasse i principi della libertà e della democrazia. E’ stato uno degli “ultimi grandi” capace di volare alto: da Piazza Tien-An Men al Muro di Berlino, a Sarajevo. La “sua” Sarajevo. Abitante di questa città martoriata si concentrò sugli artisti, sui poeti che incontrava tutti i giorni quando usciva evitando i cecchini. Hanno scritto di lui che “scelse le pene di un pittore che non aveva tubetti, di uno scrittore che non trovava più parole, di un musicista le cui note uscivano sorde”. Nessuno, come lui, ha descritto l’assedio di Sarajevo. Con lacrime asciutte. Com’era il suo stile. Il giornalismo di Bugno era all’antica: fatto di letture, di bar, di amici, di liti, di verità; insomma di “vita”. Ma lui era capace soprattutto di urlare, ridere, cantare, piangere. “Davanti ad un quadro di Safet Zec, - scrisse di lui il grande poeta Izet Sarajlic’ – Federico fu vicino alle lacrime. Lui sa e riesce ancora a piangere e costituisce l’unica parte umana rimasta all’umanità. Il cuore, e non la sua professione di giornalista, lo ha portato a Sarajevo”.

La Cerimonia di Assegnazione
Napoli, 4 giugno 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE "DAUPHIN D'ARGENT"
alla memoria di IZET SARAJLIC'
Poeta, BOSNIA

Izet Sarajlic' è stato uno dei più grandi poeti del Novecento. Nacque da un’antica famiglia musulmana della Bosnia da cui apprese i valori irrinunciabili dell’amicizia, del rispetto, del dialogo tra le culture e civiltà: i Sarajlic’ furono una famiglia che non sapeva nutrire rancore. Ha trascorso gran parte della sua vita a Sarajevo, rimanendo anche durante l’assedio della città, per quasi quattro anni: la capitale bosniaca ha battuto il triste primato del secolo diventando “Capitale del dolore”. Izet è rimasto laggiù: fino alla fine. Avrebbe potuto lasciare la città, ma non volle. Fu ferito non solo nell’animo. Ha perso due sorelle, il cui affetto gli aveva salvato più volte la vita. “Come farò adesso – diceva – sono abituato ad essere fratello”. E’ stata la “voce di Sarajevo” e non ha cessato mai di scrivere, continuando a chiedersi se servisse a qualcosa, dopo tutto quello che era successo. Non poteva fare altro.
Durante l’assedio di Sarajevo gli amici di un tempo dimenticarono Izet e la sua voce che si trasformava in grido: solo pochi, come il poeta Slobodan Markovic’, visitarono il suo sonno fragile scosso dalle raffiche di mitra. Izet ha dato e ha perso più di chiunque altro. In occasione della “commemorazione” del millesimo giorno di assedio di Sarajevo solo il suo sguardo comunicava: le parole erano superflue. La Fondazione Laboratorio Mediterraneo ha pubblicato “Il Libro degli Addii” nel 1997 e Izet, sulla prima copia, scrisse una sola grande parola, accanto al disegno di un fiore: “Grazie”. Oggi vogliamo ricordare e ringraziare un grande poeta per il suo insegnamento e la sua opera, un uomo che ci ha ricordato che la letteratura da sola non basta. Occorre promuovere la pace e il reciproco rispetto con azioni concrete.

La Cerimonia di Assegnazione
Napoli, 4 giugno 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE POUR LA CULTURE
SUZANNE MUBARAK
Présidente de la Bibliotheca Alexandrina, EGYPTE

Pour le rôle essentiel qu’elle a joué dans la conception et la réalisation du projet majeur Bibliotheca Alexandrina: Sa revitalisation est un acte de fidélité à la mémoire d’un peuple en même temps que la restauration d’un patrimoine qui appartient à l’humanité, dans son ensemble.

 

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 9 Septembre 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE "MEDAILLE D'HONNEUR"
Ville de HERCULANEUM
Maire Luisa Bossa, ITALIE

Ercolano vaut bien plus que la réputation imméritée que lui infligent les égarements d’une minorité de ses habitants. Ce trait d’union entre le Vésuve et la mer frappe, d’abord, par la beauté de son site naturel que des visiteurs étrangers, comme la grande romancière francaise Colette, ont célébré avec émotion et admiration. Sous les pas du promeneur, poussent les vertiges archéologiques qui font de ce lieu inspiré un rival de son célèbre voisin Pompei. Devant les yeux du visiteur, se déroulent les fastes des magnifiques villas qui, depuis le XVIIIème siècle, se sont multipliées constituant, derrière les Portiques qui protègent cet ensemble architectural unique, le carré enchanté d’Elbeuf. Voici beaucoup d’arguments pour réaliser la renaissance de cette ville emblématique. Nul doute que des manifestations, comme celle qui nous réunit pour faire résonner l’Hymne méditerranéen dans les murs de cette cité antique et moderne, vont contribuer, grâce à vos initiatives, Madame la Maire, à redonner à Ercolano sa place parmi les cités parsemées tout au long des cotes de notre mer commune, comme les graines d’un chapelet égrenées pour une prière partagée appelant à la renaissance d’une Méditerranée fidèle à son passé mais résolument ouverte à son avenir.

La Cérémonie d'Attribution
Herculaneum, 14 Septembre 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE "EDITION SPECIALE"
NAGUIB MAHFOUZ
Prix Nobel pour la Literature, EGYPTE

Pour la profondeur de son inspiration et la qualité de son style. Pour son art de restituer, avec émotion et vérité, la vie des gens humbles dans les quartiers modestes de sa ville. Pour sa créativité littéraire qui s’est étendue sur plus d’un demi-siècle lui permettant d’élaborer une véritable «Comédie humaine » arabe. Pour sa capacité à transcender la simple description des comportements et des mœurs et à la transfigurer en une épopée de l’âme humaine. Pour son refus courageux de tous les fanatismes et de toutes les exclusions. Pour son éminente contribution au rayonnement international de la littérature arabe contemporaine. Pour sa participation significative à la construction d’un humanisme du XXIème siècle dans le droit fil des acquis historiques méditerranéens.

La Cérémonie d'Attribution
Le Caire, 18 Octobre 2003

 

PRIX MEDITERRANEE CINEMA
PINO TORDIGLIONE
Réalisateur, ITALIE

L’oeuvre représente et exprime la culture et l’art méditerranéen à travers le langage de la communication cinématographique, en mettant en évidence, dans les contenus, les valeurs humaines.

 

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 12 Décembre 2003

 

 

PRIX MEDITERRANEE INSTITUTIONS
PAT COX e ABDELWAHED RADI
CO-Présidents de l'Assemblée Parlamentaire Euro-Méditerranéenne

Le Président du Parlement Européen Pat Cox et celui du Parlement Marocain Abdelwahd Radi ont été les artisans du travail patient qui a permis d’instituer à Naples, le 2 décembre 2003, l’Assemblée Parlementaire Euroméditerranéenne, en transformant le Forum qui avait été institué au lendemain du Processus de Barcelone. En reconnaissance d’une action essentielle pour le développement démocratique dans la région euroméditerranéenne, la Commission ad hoc de l’Académie de la Méditerranée a décerné aux Présidents Cox et Radi le Prix Méditerranéen Institutions 2003.

La Cérémonie d'Attribution
Athènes, 23 Mars 2004

 

 

PRIX MEDITERRANEE PUOR LA PAIX
à la mémoire de MARIAGRAZIA CUTULI et JULIO FUENTES
Journalistes tués en Afghanistan, ITALIE-ESPAGNE

La guerre. Enchevêtrement de torts et de passions, d’infamies et de grandeurs. Comme un déchirement dans le tissu qui avec difficulté – millénaire après millénaire, depuis le premier ancêtre lointain qui, à l’aube de cette réflexion et conscience, établit des règles et des lois visant à freiner l’instinct, réprimer l’égoïsme, construire une conception du bien, lier les personnes dans une solidarité réciproque par des valeurs générales et partagées, et qui nous a rendus moins éphémères dans l’immense mer de l’être – se renouvelle dans le présent, se perpétue dans le futur et donne lieu à une identité plus élevée que celle biologique. Un déchirement dans lequel la civilisation tragiquement bâtie devient presque incertaine et parfois chancelle dans la lutte d’une force contre une autre. Et eux, ils sont là, les correspondants de guerre, sans haine ni partie, pour témoigner de courages et lâchetés, d’exemples de compassion ou d’abus, de générosités et de bassesses, sans préjugés, à la recherche de la vérité que chacun des adversaires déforme. Ils sont là, pour fonder sur cette vérité une meilleure compréhension des uns et des autres, des souffrances auxquelles les uns et les autres sont soumis, pour mettre en question les certitudes opposées et jeter les bases pour une nouvelle compréhension qui mette fin aux hostilités, établisse une nouvelle paix, possiblement plus juste. Pour cette compréhension, pour cet avenir meilleur et plus humain, ils sont là : tenaces, infatigables, sans essayer d’échapper au risque. Sans soutien, sauf celui, lointain, des journaux qui les ont envoyés pour une mission plus difficile que le combat, presque toujours plus obscure. Ils sont là, désarmés parmi les personnes armées, sereins parmi les passions, courageux mais non effrontés, résolus plus que les combattants eux-mêmes. Ils sont là, toujours un pas en avant, là où la lutte fait rage, convaincus et résolus. Jusqu’au sacrifice, comme Maria Grazia Cutuli et Julio Fuentes, dont les corps mutilés et les cellulaires cassés nous ont été ramenés. Mais leur voix que nous écoutons aujourd’hui n’est pas cassée, ainsi que leur message que nous répétons dans leur nom.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

PRIX MEDITERRANEE DIPLOMATIE
NEHAD ABDEL LATIF
Ambassadeur d'Egypte en Italia, ITALE

Par sa longue et patiente œuvre il a construit un long dialogue solide entre l’Italie et l’Egypte, qui constitue la base d’une plus haute et profonde connaissance réciproque des sociétés qui se font face sur les rives de la Méditerranée.

 

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE INSTITUTIONS
ANTONIO BASSOLINO
Président de la Regione Campania, ITALIE

Lorsqu’il est devenu Gouverneur de la Regione Campania, Antonio Bassolino a institué un Bureau d’Adjoint chargé des Rapports avec les Pays de la Méditerranée. Symbole et avertissement d’une politique qui a pris conscience du tournant du millénaire et a compris que Naples, la Campanie et l’Italie elle-même n’ont pas d’avenir en dehors du tissu où elle s’est construite à travers des accrochements et des rencontres, des échanges et des mélanges, une grande unité spécifique euroméditerranéenne, à laquelle l’Europe entière doit s’adresser à nouveau pour renforcer et développer les valeurs sur lesquelles elle a bâti son identité et qui sont nées des synthèses qui se sont succédé dans la Méditerranée.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE ART ET CREATIVITE'
MONI OVADIA
Chanteur, acteur, ISRAEL

La recherche de nouveautés dans la vie, dans la coutume et dans la pensée, qui a été la force dynamique de l’Occident dès sa première constitution, s’est frénétiquement accélérée dans la « modernité ». Dans les sociétés qui ont strictement gardé leurs traditions dans les concepts et dans la coutume ainsi que dans les structures de l’ordre social et même dans les formes de l’art, de la littérature et de la langue, la « modernité » apporte, par son impact, une turbulence qui, contrairement aux invasions et aux guerres soudain bouleversantes mais qui se calment rapidement, trouve difficulté à s’apaiser car la « modernité » se confronte violemment à des convictions et à des habitudes, bouleverse des économies consolidées, impose la rupture de ce tissu dans lequel chacun est renfermé mais sûr, bloqué mais stable, délivre l’individu et le pousse vers des perspectives lancées sur le néant. Rupture profonde, soudaine et imprévue, génératrice d’espoirs qu’elle ne réalise pas, porteuse d’un message illisible. Dans le monde non Occidental, notamment dans le monde islamique qui n’y retrouve même pas les promesses de la philosophie grecque dont l’Occident s’est nourri et que l’Islam lui-même lui avait en partie rendu par sa falsafa, les conséquences de l’impact sont bouleversantes, elles suscitent des oppositions qui s’accrochent rigidement au passé. Parmi tant d’obstacles et de violence, bien difficile est la tâche de ceux qui essayent d’entamer une compréhension réciproque et d’instaurer un dialogue. A cette tâche Moni Ovadia a consacré, avec l’élan et la passion de l’art, une œuvre assidue de recherche et d’invention qui a fait revivre de façon originale des chants arabes et séphardites des XIII et XIV siècle, en évoquant les racines communes de ces cultures qui sont aujourd’hui prises comme raison d’affrontement par des peuples qui, au contraire, ne peuvent arriver à leur renaissance que grâce à une nouvelle collaboration et harmonie.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE INFORMATION
VITTORIO NISTICO'
Journaliste, ITALIE

Le journalisme suit et raconte les événements quotidiens et historiques. Il est rare qu’un journal s’insère dans l’histoire elle-même et qu’il en devienne une partie intégrante. C’est le cas de « L’Ora », un journal prestigieux de Palerme et de l’Italie durant la longue saison où il a été dirigé par Vittorio Nisticò. C’est un exemple dans l’histoire du journalisme italien et méditerranéen. Par son livre récent « Accadeva in Sicilia : gli anni ruggenti dell’ ‘Ora’ di Palermo », publié par Sellerio, Nisticò donne un témoignage convaincant sur des événements cruciaux de la Sicile, mais aussi de sa communauté extraordinaire de journalistes entraînés au courage et au goût de la vérité.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE INFORMATION
EL MUNDO
Quotidien, ESPAGNE

Le journalisme est devenu pour nous un besoin essentiel. Il comporte, entre autres, effort et sacrifice. Le sacrifice arrive parfois jusqu’au bout et mérite notre plus profonde reconnaissance. Ce Prix à « El Mundo » est l’expression de l’appréciation pour un journal qui, par le récent sacrifice de Julio Fuentes, a démontré combien il est difficile de satisfaire une exigence prioritaire de notre monde: être informés, ce qui signifie surtout être conscients dans la transparence.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE INFORMATION
CORRIERE DELLA SERA
Quotidien, ITALIE

Dans la tradition d’Albertini, le Corriere della Sera a été capable de garder un équilibre entre les passions opposées et les idéologies en conflit, afin de représenter les événements sous une lumière plus objective, qui non seulement aide à mieux comprendre ces événements mais qui permet aussi de les situer dans une réflexion constructive. A cet objectif, pour lequel les envoyés spéciaux ont parcouru le monde, parfois sans retour, la rédaction n’a pas moins contribué par son travail assidu, patient, plus collectif et plus anonyme.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE "DAUPHIN D'ARGENT"
à la mémoire de MARCELLO GIGANTE
Philologue classique et papyrologue, ITALIE

Dans l’époque de transformation qui commence après la seconde guerre mondiale, Marcello Gigante, comme l’avait fait Carducci à son époque, a donné expression au rapport entre culture ancienne et conscience moderne. A travers la re-méditation du texte d’Hérodote, il a interprété les lignes historiques du monde classique dans le signe du Nomos Basileus, la souveraineté de la loi. Traducteur de Diogène Laertius et Directeur des Collections «La Scuola di Platone» et «La Scuola di Epicuro», il a approfondi l’étude de la philosophie de l’antiquité, notamment d’Epicure et de Philodemus de Gadaras, à travers l’étude des papyrus d’Herculanum. Les essais sur Leopardi, Settembrini, Quasimodo et la culture classique des XIXe et XXe siècle sont consacrés au rapport entre l’antique et le moderne. Il a été rédacteur de la «Parola del Passato», directeur des «Studi di Filologia Classica», Président national de l’Association Italienne de Culture Classique. Ses publications, qui sont plus de 700, ont toujours donné des apports et points de vue très importants. Parmi ses œuvres, il faut rappeler «Le Elleniche di Ossirinco», «Nomos Basileus», «Civiltà delle forme letterarie nell’antica Pompei», «Classico e mediazione».

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE "DAUPHIN D'ARGENT"
à la mémoire de PAOLO BUFALINI
Sénateur de la République, ITALIE

L’histoire a connu plusieurs personnalités qui, bien que sans occuper les devants de la scène, ont joué un rôle extraordinaire dans les événements politiques qui marquent la vie d’un Etat. Paolo Bufalini fait partie de cette galerie de personnages pour plusieurs raisons : l’apport donné dans les années Trente à la constitution du groupe antifasciste romain, l’un des groupes antifascistes les plus significatifs et actifs car il rassemblait des jeunes intellectuels qui ont ensuite joué un rôle important dans la scène politique et intellectuelle de l’après-guerre ; l’apport donné à la résistance des Italiens en Yougoslavie ; son activité d’animateur, après la libération, du Mouvement Autonomiste et Méridionaliste, en Sicile et dans le Sud, dans la lutte pour la réforme agraire et la modernisation du Pays ; son esprit fort et savant dans l’œuvre de renouveau du Parti Communiste Italien (P.C.I.), de l’unité de la gauche, des convergences entre toutes les forces démocratiques. Il a abordé tous ces thèmes suivant une haute vision de la politique, allant toujours au-delà des limites de classe et de parti, ayant une vision d’Homme d’Etat dans le style de Cavour. C’est dans ce cadre que se situe l’œuvre exceptionnelle réalisée par Bufalini à travers la conception d’une politique étrangère de détente, de compréhension des raisons de l’autre, d’amitié avec et entre les peuples de la Méditerranée ; à travers son intense activité visant à garantir la paix religieuse, à améliorer les rapports entre l’Etat italien et le Vatican, œuvrant pour renouveler le Concordat. Et il l’a fait en tant que laïc, persuadé que seulement la laïcité de l’Etat et le respect de la conscience religieuse des individus et des communautés peuvent vaincre les fondamentalismes qui ont ensanglanté le monde depuis des siècles, jusqu’aujourd’hui. Bufalini a été aussi un spécialiste de grec et de latin ainsi que traducteur soigneux et aigu d’Horace, ce qui montre à nous tous que l’imbrication entre culture et politique est vitale et nécessaire pour rendre noble et efficace l’engagement public, pour rendre meilleur son propre pays ainsi que la connaissance réciproque des peuples.

La Cérémonie d'Attribution
Napoli, 4 gennaio 2002

 

 

PRIX INTERNATIONAL LABORATORIO MEDITERRANEO
INT. HOTEL NUIT
Meilleur court-métrage du metteur en scène suisse Elena Hazanov

Un film qui dans sa brève durée offre des multiples clés de lecture. Du renversement du rôle homme-femme, à la comparaison entre deux cultures, au conflit entre langage et corps. Narré avec une touche léger et profonde ironie.

 

La Cérémonie d'Attribution
Trieste, 24 Janvier 2002

 

 

PRIX MEDITERRANEE POUR LA PAIX
LEAH RABIN
ISRAEL

Leah Rabin a été une grande femme israélienne : une femme qui a lutté pour la paix, capable de toucher les cœurs avec une voix claire, sincère, avec son espérance en un futur meilleur, avec son optimisme contagieux.

 

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2001

 

PRIX MEDITERRANEE CULTURE
S.E. CARDINALE ROGER ETCHEGARAY
ITALIE

En suivant les indications de Pape Jean Paul II, il a été l’auteur d’un processus de grande sensibilisation au dialogue entre les religions et les cultures, non seulement à travers une liturgie attente à l’histoire des cultures et aux signes des temps, mais aussi à travers l’utilisation intelligente des nouvelles technologies de communication et d’information.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2001

 

 

PRIX MEDITERRANEE ART ET CREATIVITE
NOA eT NABIL
Chanteurs, ISRAEL et PALESTINE

Dans un moment délicat pour les relations entre les palestiniens et israéliens, Noa et Nabil, deux des plus célèbres musiciens du Moyen-Orient, ont choisi de chanter ensemble en témoignant la nécessité du dialogue pour résoudre les conflits. Noa et Nabil sont fortement liés par une action commune qui se traduit dans les projets musicaux des deux groupes et qui naissent de la volonté de la rencontre. La musique des Radiodervish (de la pensée "dar" "wish": «les visiteurs pouvoir») découle de la volonté de Nabil de combiner les sons de la mélodie avec les racines de la tradition arabe. Le rythme - le langage universel - est au centre de la musique de Noa, fille d’Israël qui a grandi dans le Bronx, tandis que la formation jazz de la musicienne est le fondement sur lequel reposent ses chansons. L'engagement de Noa et Nabil à la paix est l'objectif principal de leur art, constamment poursuivi par les deux, et reconnu par les peuples respectifs. L'histoire récente a brutalement placé Israël et Palestine dans le feu des projecteurs internationaux. Les populations payent un prix élevé en termes de vies humaines et le processus de paix apparaît, jour après jour, toujours plus loin. Pour cette raison, chaque action visant à promouvoir le dialogue et la coopération entre les deux peuples devient nécessaire : dans ce processus, l'action commune de Noa et Nabil assume une valeur importante et significative. Pour ces raisons, la Fondazione Laboratorio Mediterraneo et l’Accademia del Mediterraneo donnent à Noa et Nabil le Prix Méditerranée Art et Créativité 2001, pour avoir voulu et su utiliser le langage universel de la musique comme un instrument de paix.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 4 Janvier 2001

 

PRIX INTERNATIONAL LABORATORIO MEDITERRANEO
PAD / LA CADUTA
Meilleur court-métrage du metteur en scène tchèque Aurel Klimt

Pour le travail remarquable d'animation, qui a été capable de contenir dans une ambiance populaire amusante un sujet de contenus dramatiques.

 

La Cérémonie d'Attribution
Trieste, 24 Janvier 2001

 

 

PRIX MEDITERRANEE INFORMATION
IGOR MAN - 2000
Journaliste, ITALIE

Lors de la rentrée solennelle des États-Unis du Monde, une cérémonie a été organisée pour remettre le "Prix de l'information méditerranéenne" au journaliste Igor Man, l'un des plus grands experts du monde arabe. A cette occasion, le décret de nomination comme "Ambassadeur des États-Unis du Monde" a été remis..

La remise du Prix
Marseille, 5 juillet 2000

 

PRIX MEDITERRANEE POUR LA PAIX
A’ la mémoire de S.M. HASSAN II
Roi du MAROC

Le Maroc, quoiqu’il ait la plupart de ses côtes sur l'Atlantique, est vraiment  méditerranéen. Non seulement parce que de Tanger à Oujda s'étend la côte marocaine baignée par la Méditerranée, mais parce que la culture du Maroc est fondée sur l'humanisme qui a fait l'homme la mesure du monde: un humanisme universel, comme l'ont souligné de nombreux penseurs et artistes. L'un d'eux écrit: «Si l'humanité est destinée à survivre, la civilisation de demain, ainsi que celle d’hier, sera construite sur les fondations des grandes traditions humanistes et classiques de la Méditerranée. Le terme “Méditerranée” est souvent utilisé que par le point de vue géographique, en réduisant ainsi sa valeur universelle». De la ville de Tanger, une ligne bleue divise les eaux de l’Océan de celles de la Méditerranée; ces dernières-ci semblent se risquer à sortir dans l'Atlantique à la recherche d'autres continents à fertiliser avec la culture et les traditions. Cette ligne de division - dans le Coran Marajou Al Bahreïn - est la forte représentation de l'attitude du génie méditerranéen à transmettre notre immortelle ancienne culture au monde entier: une attitude que S.M. Hassan II a constamment alimenté, depuis Son accession au trône jusqu'à aujourd'hui, en continuant l’oeuvre d’unité nationale commencée par son père Mohammed V. Sa grande réussite a été de soutenir le processus de démocratisation vers laquelle il a sagement adressé Son pays: cette action restera dans l'histoire comme le principal pilier de Sa vie politique. En acceptant ce défi, il a démenti tous ceux qui soutenaient une absolue incompatibilité structurelle entre l'islam et la démocratie. En introduisant, pour la première fois dans le monde arabe et dans le sud de la Méditerranée, la pratique de l’alternance démocratique, S.M. Hassan II a offert non seulement pour au peuple marocain, mais à tous les peuples arabes et musulmans un exemple de fierté et d’espoir. Pendant longtemps, dans ce domaine, ont été confus les buts et les moyens en faveur d'un formel système multi-parti incapable de construire l'expérience démocratique. L'alternance, cependant, est le seul incontestable paramètre qui peut fournir un pluralisme réel et basé sur les besoins réels de la population. Dans son autobiographie, il a décrit une parabole qui s’est diffusée dans le temps: il a comparé son pays à un arbre étendant ses racines dans le sol africain - en s’alimentant des anciennes traditions - et ses feuilles vers l'Europe, distributrice de modernité. Pour pousser cet arbre doit lier les deux rives de notre mer commune, comme des bras qui les recueillent et les unissent comme un pont. Majesté, du moment que les plus hautes intelligences de la Méditerranée vous assignent ce prix, nous nous associons à eux certains que cette haute reconnaissance est conférée non seulement au plus grand représentant du monde du Maghreb, mais aussi à l’ensemble des peuples du Maghreb qui, grâce à Votre travail,  peuvent espérer en un avenir fondé sur la paix et le respect des différentes identités.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 5 Janvier 2000

 

PRIX MEDITERRANEE CULTURE
REPUBLIQUE DE MALTE
MALTE

La République de Malte est un exemple unique en Méditerranée. L'histoire et la culture des îles maltaises se confondent avec celle de l'Europe et de la Méditerranée à travers les siècles, depuis la préhistoire, quand l'archipel faisait partie d'un vaste territoire qui s'étendait de l’Afrique du Nord à l'Europe. A’ Xaghra sont construits des monuments mégalithiques considérés comme les plus anciens au monde: les temples de Ggantija, construits autour du 300 avant JC, avant les pyramides Égyptiennes. Ensuite Malte est régie par différents peuples, y compris les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les Arabes : un mélange de connaissances, religions, traditions et de destins qui font de cette île au milieu de la Méditerranée un patrimoine inestimable de la culture. Mais ce sont les Chevaliers de l’Ordre de Jérusalem qui laissent une empreinte décisive, chassant les Turcs de Soliman le Magnifique et transformant l'île en un réel dépôt culturel. Aujourd'hui, la République de Malte a pris le chemin vers l'Europe. Parmi les architectes de ce processus, le professeur Guido de Marco. Pendant longtemps Ministre des Affaires Etrangères et actuellement Président de la République, il a su incarner les "trois forces" méditerranéennes, en travaillant avec l'expérience de l’homme politique, de l’homme de culture et de l’homme de l'économie. Cette vision globale permet aujourd'hui à la République de Malte, dirigée par le Président de Marco, d’assumer un rôle important dans le partenariat culturel, social et économique entre l'Union Européenne et les pays riverains de la Méditerranée: une fonction vitale pour l'avenir de la Région et pour la préservation de sa culture ancienne dans une époque où le risque d'aplatissement résultant du processus de la mondialisation est sous les yeux de tous.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 5 Janvier 2000

 

 

PRIX INTERNATIONAL LABORATORIO MEDITERRANEO
LENDULET / MOMENT
Meilleur court-métrage du metteur en scène Hongrois Imre Juhàsz

Dans le panorama hétérogène et d’indubitable valeur artistique des différentes œuvres en concours, le film c’est distingué pour la qualité du montage sonore, pour le caractère complet de la photographie et pour la technique narrative choisie.

La Cérémonie d'Attribution
Trieste, 22 Janvier 2000

 

 

PRIX MEDITERRANEE POUR LA PAIX
LAMBERTO DINI
Ministre des Affairs Etrangères, ITALIE

Le Ministre Dini a dirigé l’action de l’Italie en vue de préparer et réaliser la réunion ministérielle euro-méditerranéenne des 3 - 4 juin 1998 à Palerme, qui a permis de faire renaître la confiance dans les principes et dans le programme d’interventions prévus dans la Déclaration de Barcelone du 28 novembre 1995. En réaffirmant la priorité absolue du partenariat euro-méditerranéen pour la promotion dans la région d’une zone à prospérité partagée, le message de Palerme a indiqué comme ligne directrice l’engagement solidaire en vue de contraster et éliminer les causes de l’instabilité, qu’elles soient de nature politique, économique, sociale et culturelle. Le Ministre Dini, en tant que partisan de la notion de stabilité globale, a contribué à faire retenir cette ligne d’action qui pourra accélérer les efforts visant a élaborer le plus tôt possible une Charte euro-méditerranéenne pour la paix et la stabilité. Conformément à cet objectif, le Ministre Dini a joué le rôle de défenseur et protagoniste de la relance du dialogue avec la Libye même en vue de contribuer à créer des conditions favorables pour révoquer les sanctions imposées par le Conseil de Sécurité à l’égard de ce Pays. Il est important que le dialogue soit poursuivi avec patience par toutes les Parties et qu’il soit approfondi avec une grande compréhension réciproque pour le but souhaité de réinsérer la Libye de plein droit dans les efforts visant à renforcer la paix et la stabilité dans la région. Dans le même esprit qu’à Palerme et pour le but de soutenir l’effort pour parvenir à une paix générale en Méditerranée, la visite du Ministre Dini à Alger en juillet 1998 a donné un apport spécifique important, en se révélant un témoignage concret du dialogue visant à une coopération plus étroite avec un Pays si durement frappé par une tragique violence terroriste.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 5 Janvier 1999

 

PRIX MEDITERRANEE CULTURE
S.M. HUSSEIN BIN TALAL
Roi du Royaume Hachémite de JORDANIE

Au cours des 46 années de son Règne, Sa Majesté, le Roi Hussein bin Talal a travaillé inlassablement pour la réalisation d’une paix durable et pour le développement de la compréhension et du respect réciproque entre les peuples de la Jordanie et du Moyen Orient. Pour achever cette oeuvre, il s’est consacré avec zèle à la réalisation d’un modèle de tolérance culturelle et de compréhension en Jordanie, ainsi qu’à la liberté d’expression artistique et d’échange entre les différentes cultures et croyances. Il a encouragé les artistes et les intellectuels jouissant d’une renommée nationale et internationale à cultiver et à professer librement leur culture et leur créativité. A’ travers des festivals culturels à caractère local et international, expositions, colloques, bourses d’études et programmes de formation, le Gouvernement et les organisations privées ont été toujours encouragés à soutenir la libre expression de la culture, de l’art et de la littérature traditionnelle et contemporaine, dans toutes leurs formes, ainsi qu’à établir et maintenir des liens entre les communautés locales et des artistes de renommée nationale et internationale pour un libre échange d’idées et d’expressions culturelles qui pourront un jour représenter les fondements d’un monde de paix et de coopération pour les générations futures. Sa Majesté le Roi Hussein est l’artisan d’une ‘culture de la paix’ dans le Monde arabe : pour ces motifs la Fondazione Laboratorio Mediterraneo, avec l’Académie de la Méditerranée, a décerné le Prix de la Méditerranée pour la Culture à Sa Majesté le Roi Hussein bin Talal.

La Cérémonie d'Attribution
Naples, 5 Janvier 1999

 

PRIX INTERNATIONAL LABORATORIO MEDITERRANEO
UN ACCENTO PERFETTO
Meilleur court-métrage du Metteur en scène italien Nicola Sornaga

Extrémement variée et intéressante la sélection vidéo qui, avec ses manipulations, les contaminations d’arts et de genres, essaye d’exprimer l’inexprimable.

 

La Cérémonie d'Attribution
Trieste, 24 Janvier 1999