2018 (FR)
12 novembre 2018
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Anno 2018
Les 12 et 13 novembre en Sicile s'est déroulée la conférence tant attendue sur la Libye organisée par l'Italie. Avec cette initiative diplomatique, Rome a lancé une nouvelle vie dans le processus de réunification des institutions libyennes, divisé depuis 2014 entre les membres de Tripoli et de Tobrouk. En fait, surtout au cours de la dernière année, le Gouvernement d'union nationale (GUN), basé à Tripoli, a perdu une grande partie de la légitimité découlant du soutien des Nations Unies et de la communauté internationale. Sous la direction de Fayez al-Serraj, le GUN n’a pas réussi à ouvrir un dialogue sérieux avec les institutions rivales de la Cyrénaïque, il s’est également révélé absolument faible, pris en otage par une multitude de milices et trop hésitant. engager les réformes économiques et sécuritaires nécessaires. L'impasse et la détérioration des conditions de vie ont également accru le mécontentement des populations de la Tripolitaine (ouest) et du Fezzan (sud).
Le "sommet" était significatif: dans la matinée à la Villa Igiea, il y avait une réunion à laquelle assistaient, outre Haftar, le premier ministre Giuseppe Conte, Fayez al Sarraj, le premier ministre russe Dmitri Medvedev, le président égyptien Al Sisi, le président tunisien Essebsi, le président du Conseil de l'Union européenne Donald Tusk, le ministre français des Affaires étrangères, Le Drian, le premier ministre algérien Ouyahia et l'envoyé de l'ONU en Libye.