150° de l’Unité Italienne

150e Anniversaire de l'Unité d'Italie: la FM à l'inauguration de l’exposition Bella Italia à la Reggia La Venaria

Torino  ||  17 mars 2011

"Par le biais des ouvrages qui traversent la Reggia Venaria, nous souhaitons que le visiteur entre dans la Beauté variée et iridescente du Pays: un voyage excitant, stupéfiant, émouvant comme le sont toujours les voyages en Italie".

C’est la phrase écrite sur le panneau à l'entrée de l’exposition "Bella Italia" avec plus de  350 œuvres d’art provenant des musées d’Italie et du monde entier ainsi que de collections privées qui racontent l’identité des principales "capitales culturelles" italiennes.

Turin, c’est l’Armée, la Métallurgie, la Cour. 
 Florence, c’est la fondatrice de la langue et des arts avec Dante, Giotto, Donatello, Botticelli, Michel-Ange. 
 Rome, c’est la gloire de l’Antiquité classique et de l’Autorité religieuse: deux éléments unifiant destinés à tenir ensemble la nouvelle Italie. 
 Milan, c’est Léonard de Vinci,  la religiosité de Borromeo,  les lumières,  le dialogue constant et fécond avec l’Europe. 
 Venise, c’est la grande peinture de Titien et de Veronese,  le parfum d’Orient, le mythe de la Bonne Gouvernance et de la ville inimitable. 
 Gênes, très riche et très belle, capitale financière dans l’Europe de la Contre-réforme et des Absolutismes, la ville qui a su transformer le profit bancaire dans les Rubens, les Van Dyck, dans les plus beaux palais du Christianisme .
 Bologne, la seconde ville de l’Etat Pontifical, c’est le prestige de son Université et l’idéal classique qui part de Raphaël et arrive à Guido Reni. 
 Parme et Modena, ce sont l’art et le collectionnisme des princes mécènes. 
 Naples des princes d’Aragon et des Bourbons,  de Saint Janvier, des Lazzari et de Masaniello. 
 Palerme de l’Empereur Frédéric, du Fief, des Barons rebelles, de l’autonomie constamment affirmée et toujours contrastée.

Le Président Capasso, avec l'Adjoint Alfieri, le Coordonnateur de l’exposition  Antonio Paolucci et le prof. Pierluigi Leone de Castris, curateur de la section napolitaine de l’exposition, a visité les splendides galeries des écuries, remontant au XIX siècle, où sont exposées plus de  350 œuvres d’art dans un projet scénographique conçu par  Luca Ronconi.

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